A-même-la-Planète.over-blog.com

Cela fait déjà trois fois que nous reportons cette sortie à cause de conditions météorologiques défavorables, et nous espérons que cette fois sera la bonne ! Nous avons de bonne raisons de le penser car, ce matin, au départ de Saint-Ours, le ciel est bien dégagé et seuls traînent, par-ci, par-là, quelques nuages peu menaçants.

    Il fait chaud, et nous commençons à cheminer lentement sur le sentier qui mène à la chapelle du Vieux-Saint-Ours puis s'en éloigne pour grimper assez directement vers le col de Mirandol.

    Les premières pentes, peu après la chapelle, sont assez raides et, du coup, on gagne rapidement de l'altitude malgré l'allure modérée que nous nous imposons afin de nous ménager.

    Passé le Riou de la Combe du Loup, le terrain s'adoucit quelque peu. Avec la montée en altitude, il fait moins chaud et, une heure et demie après notre départ, nous débouchons au col de Mirandol où un vent d'est assez frais nous oblige à nous couvrir un peu. L'air de rien, sans forcer, nous avons tout de même gravi ces 658 m de dénivellation à près de 440 m de dénivelé/heure. Ce n'est pas si mal...

    Maintenant, il reste à traverser une longue crête de 2 km environ, jusqu'à la Tête de l'Homme qui en marque pratiquement l'extrémité sud-ouest. Nous traversons d'abord l'Aiguillon, premier pointement sur la crête à 2462 m d'altitude. La vue est très belle sur les deux versants, au nord vers la vallée de l'Ubaye, la Mortice et la Font-Sancte, au sud vers la vallée de Larche avec en face la Tête de Siguret et celle de Cuguret. Plus à l'est, se détache bientôt la puissante silhouette du Brec de Chambeyron.

    Nous descendons ensuite légèrement, passons au-dessus des ruines de la cabane du Soldat - que nous n'apercevrons pas - et remontons au sommet du Plateau de Bouchiers, point culminant de la randonnée à 2566 m d'altitude. Il n'a de "plateau" que le nom, car il s'agit en fait d'une crête assez étroite et nous ne comprenons pas bien cette fantaisie toponymique !

   De là, nous descendons à nouveau des pentes raides du côté sud-ouest qui doivent être assez délicates par temps de neige, mais aujourd'hui, il ne reste que quelques pitoyables névés qui s'accrochent encore dans de petits creux du versant nord.

   Arrivés à un petit col, nous contournons par le nord un dernier pointement rocheux avant la Tête de l'Homme. Le sentier traverse des pentes de schiste très raides et ce passage, facile au demeurant, demande toutefois de l'attention. A cet endroit, nous rencontrons au-dessus de nous sur notre gauche, une harde d'une demi-douzaine de bouquetins qui nous regardent passer vec méfiance depuis leur piédestal rocheux. ces animaux sont plus farouches que ceux que nous avons rencontrés déjà dans le Mercantour et qui vous laissent passer à deux mètres d'eux sans daigner bouger d'un centimètre ! Nous prenons quelques photos de ces magnifiques caprins, passons un petit col et, à midi cinq, parvenons au sommet de la Tête de l'Homme, but final de notre excursion à 2504 m d'altitude. L'heure du casse-croûte a sonné, et nous nous installons pour la pause à quelques mètres des restes rouillés d'un hélicoptère qui s'est écrasé là, sur le versant nord, il y a quelques années.

   Maintenant, il nous reste à redescendre. Notre ami Robert, qui connaît très bien ce massif, m'a dit au téléphone qu'il est possible de faire un circuit pour éviter de reparcourir toute la crête jusqu'au col de Mirandol ; cette formule est plus élégante, plus rapide et sans doute moins pénible puisqu'on n'a pas à remonter au Plateau de Bouchiers.

    Mais, pour avoir observé les pentes sud-est de la Tête de l'Homme depuis le petit col au sud-ouest de celle-ci,  nous avons de petits doutes sur la praticabilité de cette descente. Il va nous falloir traverser plusieurs ravins, dont certains très encaissés, sur un terrain qui nous paraît fort raide. Il va donc nous falloir bien négocier notre itinéraire si nous ne voulons pas nous trouver devant quelque obstacle infranchissable ! Mais si Robert m'a dit que l'on pouvait faire un circuit en descendant de la Tête de l'Homme, c'est que c'est possible, car notre ami,  s'il est expérimenté et a le pied très sûr, n'est pas un casse-cou !

    Nous revenons donc jusqu'au collet au nord-est du dernier pointement rocheux sur la crête, puis commençons en descendre légèrement en biais  dans des pentes assez raides en observant la série de ravins qu'il va nous falloir traverser pour gagner un point nommé "Coumbal de l'Alp" puis une cabane vers 1800 m d'où un chemin, à l'évidence, ramène à Saint-Ours.

    La traversée dans les pentes, souvent schisteuses, n'est pas très confortable. Nous décidons donc de descendre directement dans le creux du  ravin formé par le Riou du Coumbal de l'Alp. De cette manière, nous arrivons à descendre assez bas, aux environs de 2000 m. Il n'y a aucune difficulté, mais la pente est très raide et je ne conseille cette descente qu'à des randonneurs bien entraînés, car si l'on vient à débarouler sur ce terrain, on doit trouver le moyen de s'y faire très mal ! Par ailleurs, cette voie de descente est à proscrire totalement si l'orage menace car un torrent s'engagerait très vite dans le ravin et de grosses chutes de cailloux seraient alors à craindre.

    Pour ce qui nous concerne aujourd'hui, notre seule crainte est de tomber sur un ressaut vertical qui nous empêcherait de passer. Mais, quittant le lit du Riou du Coumbal de l'Alp, nous parvenons sans encombre au Coumbal de l'Alp proprement dit. De là, par de vagues sentes tracées manifestement par les animaux, nous traversons légèrement à gauche pour descendre ensuite vers une cabane par des pentes raides mais faciles, couvertes de végétation. De là, il est facile de suivre un sentier qui doit nous ramener à notre point de départ.

    Facile certes, mais je trouve le moyen, pour rejoindre ce sentier en contrebas de la cabane, de traverser un champ couvert d'orties où je m'administre un traitement énergique et efficace pour activer ma circulation sanguine...

    Yannick et Jean-Pierre, dont les mollets n'ont sans doute pas besoin de ce coup de fouet, contournent ce passage avec perspicacité.

   Maintenant, il n'y a plus qu'à suivre ce sentier, assez raide d'ailleurs au début, et manifestement peu emprunté. Bientôt, il rejoint celui qui, balisé en jaune, relie Saint-Ours à Meyronnes. Il n'y a plus aucune difficulté. Nous passons au-dessus des runes de la Grange de Gascon, ancienne propriété d'un habitant du coin ayant été faire fortune au Mexique au XIXè siècle.

    Un dernier cheminement à plat suivant un petit canal d'irrigation, et nous sommes de retour à Saint-Ours. Il n'est pas même quinze heures, et l'affaire a été rapidement menée.

    Il faudra tout de même que je demande à Robert où passe exactement l'itinéraire à la descente de la Tête de l'Homme. A part celui que nous avons pris, je n'en vois pas d'autre à moins de suivre un chemin qui descent du sommet vers le sud mais qui, apparemment, rejoint Meyronnes ce qui impose une remontée à Saint-Ours assez longue en fin de parcours. 

    Affaire à suivre donc...

   En attendant, je vais préparer notre prochain départ pour la Corse, avec mon fils Charles où nous allons parcourir, pour la troisième fois en ce qui me concerne, le GR 20 dans sa totalité du nord au sud. 

Fiche technique :

Randonnée en montagne

Massif de l'Ubaye

Horaire : 4 h 30

Altitude départ : 1775 m

Altitude maximale : 2566 m

Distance : 10.6 km

Dénivellation : 939 m positive cumulée

Difficulté : P2, T1 (passages T2 à la descente

Matériel : Chaussures de marche, bâtons conseillés

Carte : IGN au 1:25000 n° 3538 ET

Période favorable : juin à octobre (délicat par temps de neige)

Date du parcours : 16 juin 2012

Météo : Beau temps assez chaud, vent d'est assez fort par moments

Participants : Yannick, Jean-Pierre et Marcel

Toponymie :

Meyronnes : D'une divinité gauloise Matronae.

Riou : signifie "ruisseau". A rapprocher de l'espagnol río

Coumbal de l'Alp : du provençal alpin signifiant "couloir rocheux"

Lien photographique :

https://picasaweb.google.com/vieuxloup52/PLATEAUDEBOUCHIERSTETEDELHOMME160612#

Une randonnée ultra classique au programme aujourd'hui : le parcours du sentier Martel qui longe les gorges du verdon par le fond du canyon.

    J'ai souvent parcouru ce sentier : six fois déjà exactement, mais ma dernière visite remonte au 24 octobre 2003, cela fait donc presque neuf ans. Nous avons décidé de le parcourir dans le sens classique et, à neuf heures trente nous partons du chalet-refuge de la Maline pour commencer à descendre vers le fond des gorges. Deux fois, j'ai parcouru ce sentier en sens inverse : il y a un peu plus de dénivellation mais les escaliers de la Brèche Imbert se font alors à la montée ce qui est moins impressionnant pour les personnes sensibles à la verticalité.

    Cette descente n'est pas difficile ; le sentier est très bien marqué le seul passage raide, le Pas d'Issane, est équipé d'escaliers qui ne présentent aucune difficulté. Georges - surnommé pour l'occasion "Georges-du-Verdon", dit "le Sublime", juste pour l'occasion, car il serait capale de le croire ! - conduit notre petit groupe. Nous sommes treize, mais comme nous ne sommes pas superstitieux, nous nous n'avons pas jugé nécessaire de précipiter quiconque dans les eaux tumultueuses du Verdon !

    Après cette descente d'un peu plus de 300 m de dénivelée, on atteint  le carrefour de l'Estellié et le sentier devient un moment à peu près horizontal et longe la rivière quelques mètres au-dessus d'elle.  Plus loin, nous traversons une zone plus verdoyante, le Pré d'Issane, avant d'arriver à l'Etroit des Cavaliers pour traverser ensuite le raide et instable Eboulis des Guègues dont un escalier facilite le franchissement.

    Enfin, nous atteignons la Mescla, confluent de l'Artuby et du Verdon où nous avions prévu de faire la pause-déjeuner. Malheureusement, le Verdon est très haut cette année et les dalles rocheuses où nous nous étions arrêtés jadis sont sous l'eau ! Les autres emplacements sont en plein soleil et nous décidons donc de rebrousser chemin pour manger sous les arbres un peu plus haut peu avant de retrouver le sentier Martel ; l'endroit n'est pas extraordinaire, mais rares sont les places à l'ombre et nous ne faisons pas les difficiles !

   Pendant la pause, je remarque que mon GPS - que j'avais emporté uniquement pour les relevés statistiques de la randonnée, car il y a peu de risque de se perdre ! - a enregistré une trace des plus fantaisistes : si j'en crois mon appareil, nous sommes passés en rive gauche du Verdon après le Pré d'Issane et avons même marché 200 m sur les eaux, au milieu de la rivière ! J'ignorais que nous étions capables des mêmes pouesses miraculeuses que Notre Seigneur Jésus-Christ... Il ne nous reste plus qu'à changer l'eau du Verdon en vin et la fin de la randonnée promet d'être mouvementée !

   C'est la première fois que mon GPS me joue ce tour ; je suppose que le caractère très encaissé des gorges, leur profondeur et leur étroitesse par endroits, doit perturber la réception des satellites, peut-être par une sorte "d'effet d'écho" sur les falaises, et affecter ainsi la précision du positionnement. Il faudra donc que je prenne avec réserves les données de mon appareil en fin de parcours !

   Après le repas et le retour sur le sentier Martel, il nous faut remonter un couloir pour atteindre le plus célèbre passage du parcours : les escaliers de la Brèche Imbert.

    Pour nous, il s'agit de le descendre. C'est un passage qui peut impressionner despersonnes peu aguerries. D'ailleurs, après que nous ayons laissé passer un groupe qui terminait de  monter, j'invite deux gars qui semblent attendre leur tour sur la plate-forme en haut des escaliers à passer devant nous, qui sommes plus nombreux, pour la descente. Mais l'un d'entre eux me répond en allemand qu'ils n'ont pas l'intention de descendre. Je leur dis alors qu'il est dommage de ne pas effectuer la traversée du sentier intégralement, que même s'ils n'ont qu'un véhicule au départ ils trouveront bien quelqu'un pour les ramener à la Maline, mais ils me répondent avec un sourire piteux qu'ils ne se sentent pas capables de descendre ces escaliers, au demeurant fort raides. Je suis un peu surpris ; ils sont jeunes et me paraissent en bonne condition physique, mais je n'insiste pas.

   Ach, Gott verdammt ! Le Teuton n'est plus ce qu'il était !...

    Quant à nous, vieux et vaillants "Draïeux" blanchis sous le harnois (enfin, pas tous...), nous descendons tranquillement, la fleur aux dents et le sourire aux lèvres,  les 255 marches  (paraît-il, nous ne les avons pas comptées !) de ce spectaculaire escalier métallique.

    Après ce passage qui permet de franchir une sorte d'éperon rocheux qui s'avance dans un coude de la rivière, nous passons successivement sous la Baume des Hirondelles, puis celle des Chiens, avant d'arriver pratiquement au niveau du Verdon à la hauteur d'une petite plage de sable fin.

    Ensuite, le sentier traverse une zone ombragée, très agréable, sous un couvert de hêtres et de noisetiers. Là, nous nous rendons compte,Yannick et moi, que nous avons quelque peu "fait le trou" : la fatigue doit commencer à se faire sentir, la chaleur est assez élevée et les plus âgés d'entre nous accusent sans doute le coup. Nous les attendons donc quelque temps puis, le regroupement effectué, nous reprenons notre chemin, passant sous la grande Baume de l'Escalès. Un passage en traversée équipé d'un câble nous conduit à la sortie des tunnels du Barri, du Clapier et de l'Escalès que avons contournés par la droite, puis à l'entrée de celui du Trescaire. Nous allumons nos lampes et raversons ce premier tunnel ; ici, les lampes sont à peines nécessaires car le tunnel ne mesure qu'une centaine de mètres, mais plus loin, on pénètre dans le Tunnel du Baou qui lui, fait 700 m de long. Comme de plus il n'est pas droit et forme un coude, l'obscurité y est totale ! En outre, de nombreuses flaques d'eau en couvrent parfois le sol sur toute sa largeur et il est difficile de ne pas se mouiller les pieds !

    Mais ce passage est amusant, plein de caractère et... rafraîchissant !

  A la sortie de ce tunnel, nous ne sommes plus très loin de l'arrivée : un dernier escalier nous conduit sur la berge de la rivière puis nous traversons celle-ci pour remonter par quelques marches au niveau de la route en cul-de-sac qui vient du Point Sublime.

   Personnellement, j'aurais laissé nos voitures à cet endroit, sur le bord de la route ce matin, comme je l'ai toujours fait, mais nos copains s'étaient arrêtés sur le parking du Point Sublime, à 200 m de dénivellation  plus haut. Il nous faut donc remonter cette dernière pente. Comme certains d'entre nous sont un peu éprouvés, Jean va chercher sa voiture pour redescendre ensuite les chercher. Quant à Francine, elle repart avec Nathalie, Jean-René et François qui conduira la voiture de Georges chercher les véhicules laissés à la Malines.

  Pendant ce temps, nous allons attendre benoîtement au bistrot du Point Sublime, devant une bonne "mousse" pour ce qui me concerne...

Fiche technique :

Randonnée pédestre

Gorges du Verdon

Horaire : 5 h

Altitude départ : 897 m

Altitude arrivée : 800 m

Altitude minimale : 525 m

Dénivellation : env. 600 m à la montée, 700 m à la descente

Difficulté : P2, T2

Matériel : chaussures de marche, lampe pour les tunnels

Carte : IGN au 1:25000 n°3442 OT

Topo : "Randonnées Pédestres dans le Pays du Verdon" de J. Alor, C. Catrisse et A. Lucchesi  (EDISUD)

Période favorable : de mars à octobre inclus (attention au gel et à la possibilité de neige en hiver)

Date du parcours : 1er juin 2012, dans le cadre des sorties de "La Draio", le Groupe de Montagne de Peyrolles-en-Provence.

Météo : Beau temps.

Participants : Francine, Françoise, Joëlle, Michèle, Nathalie, Yannick, François, Georges (qui conduisait la randonnée), Hervé, Jean, Jean-René, Laurent et Marcel.

Toponymie :

Verdon : Tout simplement "le verdoyant".

Artuby : probablement d'un hydronyme préceltique *atur signi fiant rivière.

La Mescla : mot provençal signifiant "mélange".

Sentier Martel: du nom du spéléologue français Edouard-Alfred Martel qui a exploré les gorges du Verdon dans le cadre d'une étude hydrogéologique.

Lien photographique :

https://picasaweb.google.com/vieuxloup52/LESENTIERMARTEL010612#

*Avertissements : Voir le 1er article de ce blog "A même la Planète".

Randonnée pédestre

Massif des Calanques

Accès en voiture :

De Peyrolles, gagner Marseille par l'autoroute A51. Sortir vers "Les Ports" puis gagner le tunnel sous le Vieux-Port et prendre la direction "Les Plages". Suivre le bord de mer jusqu'à Callelongue où l'on laisse un véhicule.

Revenir sur ses pas et suivre ensuite la direction de Cassis par Mazargues. Prendre à droite la direction de Luminy et se garer tout au bout, au dernier parking (terminus des autobus).

(En tout, 75 km, 1 h 30).

Description (succincte) de la randonnée :

- Du parking, franchir la barrière au sud, devant la maison des gardes et suivre la piste principale jusqu'au col de Sugiton.

- De là, prendre à droite jusqu'au Belvédère (vue magnifique, une des plus belles du massif).

- Revenir jusqu'au col de Sugiton, reprendre la piste suivie à l'aller puis prendre à gauche le GR 98a.

- Abandonner celui-ci après la crête des escampons pour prendre à gauche le tracé vert n°6 qui rejoint une piste peu avant le col de Morgiou.

- Reprendre alors à gauche le GR 98a qui coupe ensuite la route de Morgiou et monte sur la crête de Morgiou.

- Le GR descend ensuite à droite, commun avec un tracé bleu, gagne le col des Escourtines, puis celui des Baumettes et enfin celui de Sormiou.

- Traverser la route de Sormiou et monter en face jusqu'au col de Cortiou, toujours par le GR et le tracé bleu.

- Au col, descendre au sud-est pour suivre le tracé noir sur la droite. Ne plus quitter ce tracé qui, par un cheminement en balcon à travers les cirques de Coulon, des Walkyries et de la Bougie, descend ensuite vers la calanaque de Podestat puis rejoint le bord de mer à la calanque de Marseilleveyre qu'il suit jusqu'à Callelongue.

Fiche technique :

Distance : 15.3 km

Horaire : 5 h

Altitude départ : 150 m

Altitude maximale : 260 m

Altitude minimale : 0 m

Dénivellation : Env. 460 m positive cumulée, 650 m négative

Difficulté : P1, T1

Matériel : chaussures de marche

Carte : carte au 1:15000 des Calanques

Période favorable :

Toute l'année sauf de juin à septembre.

Date du parcours : 15 mai 2012 dans le cadre d'une sortie du groupe "Les Drailles" de Mane que j'accompagnais pour l'occasion.

Météo : beau à nuageux, fort vent de nord-ouest dans l'après-midi.

Participants : 24 personnes du groupe "Les Drailles" de Mane, Francine et Marcel.

Toponymie :

Calanques : ce mot vient du provençal "calanc" qui signifie escarpement.

Lien photographique :

https://picasaweb.google.com/vieuxloup52/TRAVERSEEDELUMINYACALLELONGUE150512#

Je pars ce matin avec une équipe inhabituelle : Francine qui n'a pas fait de montagne depuis un an, Jean qui est très peu habitué à la randonnée à raquettes, et Richard qui, arrivant de Guyane, est encore moins entraîné que ce dernier à ce genre d'exercice !

   Autant dire que l'équipe n'est pas extrêmement compétitivé ; aussi ai-je décidé d'un objectif modeste, la Tête du Vallon du Loup au-dessus de Seyne-les-Alpes, au nord de la chaîne de la Blanche, entre le Pic de Savernes et l'arrivée des remontées mécaniques de la station de ski de Montclar.

   C'est un sommet facile d'accès, mais il peut être assez long à gravir si la piste forestière du Col Bas n'est pas praticable à cause de l'enneigement.

   Mais aujourd'hui, heureusement, nous pouvons monter en voiture jusqu'à la cote 1847 à l'intersection avec la piste qui mène à la cabane de Font-Belle.

     De là, nous chargeons notre barda, ARVA, pelles, sondes, etc, car même si le risque d'avalanche est extrêmement limité aujourd'hui dans ce secteur, il est obligatoire, au moins moralement,  d'emporter ce matériel en milieu enneigé où l'on ne peut jamais considérer que ce risque est nul.

     Bientôt, nous atteignons la grande courbe avant laquelle se trouve le parking d'été. Nous aurions pu d'ailleurs monter jusque là en voiture, mais je n'étais pas certain que la piste fût praticable avec un véhicule normal. Nous amorçons ensuite une longue traversée vers le sud, toujours en suivant la piste, itinéraire balisé ne présentant aucune difficulté.

    800 m plus loin, j'hésite un peu à monter directement vers le Col Bas, mais les pentes, faiblement enneigées et encombrées d'éboulis sont raides et ne doivent pas être très agréables à remonter dans ces conditions où le sentier n'est pas visible. C'est un endroit qui, d'ailleurs, doit être assez avalancheux après de grosses chutes de neige. Je décide donc de faire le tour par la piste ; mes compagnons apprécieront que je ne leur inflige pas cette sévère montée en terrain inconfortable ! Et au demeurant il est tôt et nous avons tout notre temps !

     Sur le plan météorologique, ce n'est pas le grand beau temps : le ciel est assez couvert mais rien de très très menaçant. Nous devrions avoir le temps de mener à bien notre randonnée avant une éventuelle dégradation.

      Parvenus à la cote 2000, à peu près à l'aplomb de la source du Grand Clayonnage, la piste repart plein nord. Elle est toujours assez faiblement enneigée et seules quelques brèves portions nous obligent à patauger un peu dans une neige assez humide.

     Mais vers 2040 m, à peu de distance du Col Bas, nous devons les chausser car la neige devient plus profonde et le cheminement sera plus confortable.

      A cet endroit, le brouillard, peu dense cependant, nous enveloppe peu à peu. Je ne suis toutefois pas inquiet car l'itinéraire est facile à suivre, au moins jusqu'au col, et j'ai maintenant totale confiance en mon GPS dont je commence à maîtriser l'utilisation. J'ai pris la précaution, hier soir, de programmer ma route et nous devrions ainsi, le cas échéant, parvenir au sommet quelques que soient les conditions.

    Et bientôt, après un joli cheminement sur un chemin en balcon, où seules deux traversées au-dessus des couloirs d'éboulis qui barrent les pentes de temps en temps exigent un peu de prudence, nous débouchons au Col Bas, petite échancrure sur la crête, entre le Pic de Savernes et la Tête du Vallon du Loup.

    L'endroit ne manque pas de caractère. Il rappelle, en miniature, certains "pas" donnant accès au plateau du Vercors. Par brouillard épais, il ne doit pas être facile de s'y orienter, mais aujourd'hui, la visibilité approche les 200 m ce qui est suffisant pour se repérer correctement.

    Je "vise" tout d'abord une jolie cabane pastorale en direction nord nord-est, puis oblique nord nord-ouest pour contourner les pentes nord-est de la Tête du Vallon du Loup afin d'aborder l'ascension de celle-ci par son inclinaison la plus faible.

    Nous passons ainsi entre les deux premiers lacs du Col Bas, en veillant à ne pas nous trouver au-dessus de l'un d'entre eux car ils sont entièrement couverts de neige, pratiquement invisibles, mais je ne suis pas certain absolument que cette couche de neige et/ou de glace serait assez solide pour supporter notre poids !

    Ce plateau est rès beau, et nous avons la chance de voir le brouillard se dissiper peu à peu pour laisser la place à un bien agréable soleil ! Bientôt, nous pénétrions dans une forêt peu dense, gagnons la crête nord-ouest de la Tête du Vallon du Loup et la remontons par des pentes un peu plus soutenues pour atteindre enfin le sommet à 2239 m d'altitude (Il y a d'ailleurs une erreur sur le topo que j'utilisais pour cette sortie, "150 randonnées à raquettes dans les Alpes du Sud"de Jean-François Dao qui donne à ce sommet 2339 m).

   Le sommet lui-même n'est pas très beau, "orné" de deux très grandes antennes de télécommunication, mais la vue est bien dégagée à 360°. Et comme il y a là quelques rochers secs, nous décidons d'y casser la croûte ; il est midi moins le quart, c'est une heure raisonnable pour se livrer à ce cérémonial nécessaire !

    Le retour ne présente aucune difficulté. Nous reprenons exactement le même chemin qu'à l'aller, coupant simplement un peu plus directement à travers le plateau  en direction du Col Bas.

     Passé le col, nous gardons nos raquettes jusqu'à un point plus bas que celui où nous les avons chaussées, 2020 m environ, puis nous entrons à nouveau dans la forêt pour faire une nouvelle pause au grand virage que fait cette piste au-dessus de la source du Grand Clayonnage, précédemment nommée. Il y a là un banc sur lequel nous nous installons bourgeoisement quelques minutes. Nous constatons que des personnes peu scrupuleuses, passées manifestement peu avant nous, on allègrement dispersé alentour de nombreuses pelures d'oranges. S'il est vrai que ces pelures ne constituent pas en elles-mêmes une réelle pollution, leur dégradation naturelle se faisant en quelques mois sans conséquence néfaste pour la nature, elles constituent tout de même une "pollution visuelle" dont on peut se passer. Prenons donc l'habitude de ne pas jeter nos déchets n'importe où, quels qu'ils soient !

     Et bientôt, descendant tranquillement la piste suivi à la montée, accompagnés un moment d'un léger grésil, nous retrouvons ma voiture à 14 h. En tout et pour tout, avec la pause de midi et de nombreuses haltes, nous avons mis cinq heures et demi.

    Voilà qui nous laisse largement le temps d'aller boire un petit coup à Seyne-les-Alpes !

Fiche technique :

Randonnée à raquettes

Chaîne de la Blanche

Horaire : 4 h 15

Altitude départ : 1847 m

Altitude sommet : 2239 m

Dénivellation : 400 m positive cumulée

Distance : 9.8 km

Difficulté : Facile (à raquettes)

Matériel : Raquettes, ARVA, pelles, sondes, bâtons

carte : IGN au 1:25000 n°3439 ET

Topo-guide : 150 randonnées à raquettes dans les Apes du Sud, par Jean-François Dao.

Remarques :

On peut faire un joli circuit - mais assez long - en passant par le vallon de Provence, le Lac de l'Euve, le haut du vallon de l'Ambouin et la crête du Laveyret. C'est d'ailleurs le circuit décrit dans le topo-guide cité au-dessus.

On peut également faire l'ascension du Pic de Savernes (un peu plus haut, pentes plus raides).

Période favorable  : De mars à mai.

Date du parcours : 2 mai 2012, dans le cadre des sorties de "La Draio", le Groupe de Montagne de Peyrolles-en-Provence.

Météo : nuageux, un peu de brouillard, un peu de grésil à la fin

Neige : Peu abondante, lourde et portante.

Participants : Francine, Jean, Richard et Marcel.

Toponymie :

Seyne (-les-Alpes) : Sedena en 1147, d'une racine oronymique pré indoeuropéenne *sed- ou *set- signifiant "montagne".

Lien photographique :

http://picasaweb.google.com/vieuxloup52/TETEDUVALLONDULOUP020512#

  Nous sommes huit ce matin, au départ de l'Hôtellerie du Plan d'Aups pour une randonnée inédite : le parcours partiel d'ouest en est du sentier-balcon Marcel Estruch enchaîné par la partie supérieure de la Voie Gombault.

   L'an dernier, à la même époque, j'avais fait avec Armelle, Catherine, Colette, Odette, Bernard et Robert, le parcours intégral du sentier M. Estruch d'est en ouest, version classique. Aujourd'hui, pour varier les plaisirs, nous le parcourrons donc dans l'autre sens avec deux "rescapés" de l'an dernier, Colette et Robert, renforcés de Christine, une ex-collègue de boulot, Nadine, Denis, Pierre-Edouard et Patrick.

  C'est un groupe assez nombreux pour ce type de parcours mais mes compagnons sont tous dégourdis, ont le pied sûr et ne sont guère impressionnables. On peut donc se le permettre. En outre, nous avons emporté pas mal de matériel, au cas où...

   Cela étant, je déconseille formellement de s'embarquer sur ce genre d'itinéraire à plus de 7 ou 8 personnes, surtout s'il y a des débutants qu'il faudra assurer tout au long du parcours.

    L'approche, dans ce sens, est courte : il suffit de gagner les abords du col du Saint-Pilon, au niveau de l'avant-dernier virage et du dernier oratoire avant le col, où un petit cairn sur la gauche marque le départ du sentier.

    Il n'est pas très facile à suivre au début ; il faut bien repérer les cairns et l'on trouve ensuite le départ du balisage en pointillés jaunes. Cette partie ne pose aucun problème : nous cheminons sur une sente peu marquée dans une zone pierreuse au-dessus de la forêt, puis nous atteignons un petit gendarme rocheux sur le fil d'un éperon. Nous franchissons une petite brèche entre ce gendarme et l'éperon et, à partir de là, les difficultés vont commencer. On peut mettre le baudrier à cet endroit et s'équiper pour la suite. En ce qui nous concerne, nous nous contentons de mettre notre casque et continuons notre chemin.

    Le premier passage délicat est équipé d'une chaîne. Nous le franchissons à la descente ; l'arrivée, deux ou trois mètres plus bas s'effectue par un petit mouvement  pendulaire vers la droite, et elle est en léger dévers ce qui ne facilite pas les choses. Les premiers descendus se mettent à la parade pour les suivants et le passage est franchi sans problème particulier. Un peu plus loin, se présente une petite arête facile mais aérienne et très esthétique qu'il nous faut gravir. Puis nous arrivons à la chaîne qui équipe un mur de dix mètres qu'il va nous falloir descendre. Là, nous decidons de mettre les baudriers et d'assurer les moins aguerris d'entre nous. Denis, vieux briscard de l'Alpe, descend le premier après avoir passé la corde dans une broche à côté de l'ancrage de la chaîne : il assurera ainsi les autres du bas, "à la moulinette". Nadine descend à son tour, sommairement encordée à la taille, à tout hasard mais ce genre de passage n'est pas fait pour lui poser beaucoup de problèmes. Puis c'est le tour de Christine, qui est la moins expérimentée de notre groupe. Elle s'en sort très bien, efficacement assurée par Denis. Passent ensuite Colette, Patrick, Pierre-Edouard et moi-même. Enfin, "Robert-le-Preux" descend à son tour ; très à l'aise sur ce terrain, il n'a nul besoin d'assurage.

  Se présente ensuite un passage facile mais très exposé et délicat, équipé d'une chaîne qui pend verticalement au-dessus, fixée à un seul "spit" : ce genre d'équipement est assez "bricolé, et il convient d'être très vigilant !  Et un peu plus loin, commence le passage qui est peut-être le plus esthétique de tout le parcours : une traversée d'une trentaine de mètres sur une vire très étroite, aérienne, mais heureusement protégée par une très solide chaîne sur laquelle nous mousquetonnons une longe de façon à nous assurer, un peu comme dans une via ferrata. De cette façon, la traversée est effectuée dans de bonnes conditions de sécurité et tout le monde s'en sort fort bien.

   Peu après, nous décidons de faire la pause-déjeuner sur un replat herbeux qui domine tout le plateau du Plan d'Aups. Denis a eu l'excellente idée de porter jusqu'ici une très bonne bouteille de Château-Pigoudet, un vin de notre coin, près de Rians, et pour ma part, j'ai apporté un peu de café. Il ne manque que le génépy, mais peut-être vaut-il mieux rester sobres car nous n'en avons pas encore tout à fait fini avec les difficultés !

   Vers treize heures trente, nous repartons. Nous rencontrons d'abord un second passage équipé d'une chaîne verticale qui est également fixée à un seul "spit" et il nous faut être prudents car il est assez délicat d'attraper ladite chaîne pour faire l'enjambée qui permet de franchir ce passage. Le mouvement n'est pas très commode et il est lui aussi passablement exposé !

    Colette, Nadine, Robert et moi qui avons déjà fait ce parcours - plusieurs fois en ce qui me concerne - dans le sens est-ouest, nous accordons à dire qu'il est plus délicat en sens inverse - celui que nous avons choisi aujourd'hui - car presque tous les passages difficiles se font à la descente. Cette constatation nous est confirmée un peu plus loin où une cheminée de 3 ou 4 m de haut nous oblige à installer une corde. Lorsque nous avions franchi ce passage à la montée, personne n'avait eu besoin de corde.

   Mais ce dispositif rassure, et surtout simplifie les choses, même si son installation prend du temps : il vaut toujours mieux prendre quelques minutes pour équiper un passage que négliger cette précaution et "exposer la viande" !

   Et bientôt, après un cheminement plus facile sur des vires et des gradins terreux, nous croisons le balisage jaune de la Cheminée des Grimpeurs. De là, nous savons que nous n'allons pas tarder à atteindre le tracé noir de la Voie Gombault dont nous allons gravir la partie supérieure pour gagner les crêtes.

    En effet, cent ou deux cents mètres plus loin, nous rencontrons le balisage en question.

     Le départ n'est pas difficile : nous gravissons des gradins terreux et de petites dalles rocheuses, puis nous arrivons au pied d'un passage vertical très facile (cela ne doit pas dépasser le II !) mais que Denis, qui marche devant, équipe sagement d'une main-courante pour aider les moins entraînés d'entre nous. De cette manière, ce ressaut est facilement escaladé.

     La Voie Gombault effectue ensuite une assez longue traversée vers la droite ; nous revenons ainsi un peu sur nos pas, mais une vingtaine de mètres au-dessus du niveau du sentier Marcle Estruch. Une fissure-cheminée de 5 ou 6 m se présente ensuite ; c'est un passage d'escalade qui doit dépasser légèrement le II mais que tout le groupe franchit avec aisance. Il est vrai que depuis un bon moment, nous avons pris la mesure de ce genre d'exercice !

   Un dernier petit passage rocheux, et nous débouchons enfin sur le sentier qui passe juste sous le sommet des Béguines, une trentaine de mètres sous la crête.

     Là, nous sommes accueillis par un assez fort vent de sud-est qui nous oblige à "bâcher" un peu. Contrairement au projet initial qui était de traverser les crêtes vers l'est pour descendre par le Pas de l'Aï,  nous décidons de revenir par le col du Saint-Pilon. Ainsi, le parcours de la crête, très exposé au vent, en sera sensiblement raccourci ; au fond, le contrat est rempli : l'objectif était surtout l'enchaînement du sentier Marcel Estruch et de la Voie Gombault !

    Cependant, pour maintenir l'intérêt et le caractère sportif de la randonnée, nous suivons la crête "au plus près", abandonnant le GR qui passe plus bas sur le versant sud pour éviter les petits escarpements de la crête. Ce parcours n'est pas difficile mais plus joli et plus amusant que celui du GR.

     Bientôt, nous approchons du col du Saint-Pilon. Nous rencontrons peu avant un petit troupeau de chèvres dont l'une - qui aurait apparemment bien besoin d'être traite! - vient nous lécher les avant-bras, attirée sans doute par le sel de notre transpiration.

     Puis le col du Saint-Pilon est atteint. Une belle croix a été érigée assez récemment un peu à l'est, mais j'ignore la date exacte à laquelle elle a été posée là.

    Maintenant, la descente est facile. Nous décidons de revenir à l'hôtellerie par le GR, un peu plus rapide que le chemin suivi à l'aller, et il est presque 17 h quand nous retrouvons nos véhicules. Le vent forcit et le temps se couvre... je crois que nous avons choisi la bonne journée pour faire ce parcours en cette période de météo particulièrement instable !

Fiche technique :

Randonnée sportive

Massif de la sainte-Baume

Horaire : 5 h

Altitude départ : 669 m

Altitude sommet : 1148 m

Dénivellation : 750 m positive cumulée

Difficulté : P3, T3

Matériel : casque, baudrier, 2 ou 3 sangles et mousquetons, corde de 20 m

Carte : IGN au 1:25000 n° 3345 OT

Topo-guide des escalades dans la Sainte-Baume

Remarques :

Itinéraire délicat sur terrain assez complexe et comportant plusieurs passages très exposés, réservé à des randonneurs expérimentés et entraînés aux manipulations de corde. A ne pas entreprendre après une période de fortes pluies ou par temps de gel.

Période favorable :

De mars à octobre inclus par temps sec.

Date du parcours : 25 avril 2012, dans le cadre des sorties de "La Draio", le Groupe de Montagne de Peyrolles-en-Provence.

Météo : nuageux, assez fort vent d'est sur les crêtes.

Participants : Christine, Colette, Nadine, Denis, Patrick, Pierre-Edouard, Robert et Marcel

Toponymie :

Le sentier Marcel Estruch tire son nom d'un grimpeur des années 1930 qui avait trouvé la mort dans les Calanques peu après le premier parcours de cet itinéraire  nommé initialement "Balcon des sangliers".

Les Béguines : nom d'un ordre religieux féminin. Peut-être y a-t-il eu des représentantes de cette communauté à la Sainte-Baume...

Lien photographique :

https://picasaweb.google.com/vieuxloup52/SENTIERMARCELESTRUCHVOIEGOMBAULT250412#