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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 18:23

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Jeudi 3 juin 2010

PRAMOUSQUIER - TOULON

 

     Le départ est de nouveau assez tardif ce matin, mais cette étape non plus  ne devrait pas être trop difficile. En outre, nous dormons ce soir chez mon fils Charles, à Toulon et comme vraisemblablement il ne sera pas chez lui avant 17 h, nous avons le temps.

     Nous voulons regagner la piste des crêtes au niveau de La Faveirolle pour la suivre ensuite jusqu'au Col de Cagoven pour redescendre ensuite à Bormes-les-Mimosas et terminer l'étape par la "Voie Verte" jusqu'à Toulon.

     Les indications que l'on nous a données hier soir nous parlent d'une route qu'il nous faut prendre face à "l'Hôtel des Roches", en direction du Lavandou. Confiants, d'autant que cette information nous a été confirmée par des éboueurs, ce matin, nous empruntons un tronçon de la "Voie Verte" dès le départ du camping. Mais je trouve que nous roulons bien longtemps et je commence à avoir quelques doutes.

    Or Patrick me signale que l'hôtel en question se trouve au niveau de la plage d'Aiguebelle et là, je comprends que nous sommes allés un peu trop loin ; j'aurais dû regarder la carte, car les indications données par les autochtones, pour être souvent précieuses, vont la plupart du temps "au plus simple", ce qui n'est pas forcément notre logique de vététistes !

    Depuis Aiguebelle, une bonne route monte en effet jusqu'au Col de Barral, point faible de la crête, mais du coup, une bonne partie du parcours de cette crête se trouve "shuntée", alors que la piste que j'avais envisagé de suivre prend au niveau de l'Anse de Cavalière, juste après le Cap Nègre !  Elle aurait été certes plus raide et nous aurait conduits à une altitude plus élevée, environ à 450 m d'altitude, mais je trouvais cette option plus élégante en nous faisant parcourir une plus longue distance sur la crête en question.  Je m'en veux quelque peu de ne pas avoir regardé la carte à temps, mais au point où nous en sommes, il nous semble un peu "artificiel" de monter au Col de Barral et nous décidons de suivre tout bonnement la "Voie Verte" jusqu'à Toulon.

 

    Au fond, nous nous disons que ce parcours facile apportera un peu de variété à notre périple tout en nous permettant d'avancer plus vite sur une piste cyclable confortable et sécurisée. Cette "Voie Verte" emprunte en fait, en grande partie, le tracé d'une ancienne voie ferrée ; elle est quasiment plate tout le long et ce sera donc une sorte de journée de récupération, une étape de transition.

   

     A l'entrée d'un des tronçons de cette piste cyclable, nous nous faisons photographier par un monsieur qui croit bon de m'informer que je suis en train de me faire tirer le portrait par un marathonien. Je suis ravi de l'apprendre, mais n'en suis pas impressionné outre mesure, ayant moi-même couru cette distance plusieurs fois, et même les "100 bornes" il y a quelques années !

     Mais après tout, il avait le droit d'en être fier !

    Cette piste cyclable est effectivement commode, mais nous lui reprochons d'être un peu trop souvent interrompue et de pâtir d'une signalisation insuffisante.

     Elle nous permet cependant d'avancer très vite !

 

     Aux abords du Lavandou, autre haut lieu de ma jeunesse où j'ai passé des mois de septembre mémorables chez des cousins que nous avons là-bas, je m'arrête à la Fontaine de Marcel où j'ai le devoir absolu de remplir mon bidon. En l'occurence, je n'ai pas le droit de dire "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau" !

     Dommage que ce ne fût point une "Fontaine de Vin", comme à Irrache sur le Chemin de Compostelle !

 

     La suite de cette étape est sans histoire. Je dois dire que, pour ma part, je n'ai guère apprécié ce parcours de la "Voie Verte" : je l'ai trouvé monotone, le plus souvent trop éloigné de la mer, et  peu esthétique car on y a rarement une vue dégagée. 

     C'est de mon point de vue un itinéraire "utilitaire", très pratique pour les usagers qui doivent circuler régulièrement à vélo dans ce secteur car il est sûr et leur épargne

des routes très fréquentées et dangereuses, mais je trouve qu'il s'inscrit mal dans le cadre d'un grand "raid" à VTT tel que ce tour de Provence.

    J'ai en outre un petit sentiment de frustration, d'inachevé, pour ne pas avoir parcouru un peu plus de chemin sur la crête des Maures et j'ai la sensation d'avoir cédé à une sorte de facilité.

     Mais au fond tout cela relève d'états d'âmes somme toute très personnels !

 

    L'avantage est que nous entrons très tôt dans les faubourgs de Toulon et que cette piste cyclable nous conduit pratiquement au niveau du Cap Brun en nous évitant déjà un long parcours urbain.

     Nous "naviguons" au mieux dans cette grande ville portuaire, exploitant au maximum les quelques aménagements cyclables qui existent pour la traverser en logeant les ports jusqu'aux abords de l'Arsenal.

     De là, je me renseigne un peu pour gagner facilement le Pont du Las, car je suis toujours arrivé à Toulon en voiture, ce qui change tout, et il est 16 h 04 lorsque nous arrivons devant la maison où habite Charles, boulevard Louis Picon.

    Comme mon fils n'est pas encore arrivé chez lui, nous décidons d'aller boire une bière en attendant. Nous en buvons même deux, et lorsque vers 17 h je lui téléphone pour l'informer de notre arrivée, il me répond qu'il nous attend... chez lui !

     Manifestement, nous nous sommes croisés et manqués de peu. C'est donc vers 17h 20 que nous frappons à sa porte.

     

    Après avoir bu une troisième bière - heureusement que cette randonnée s'achève bientôt, car nous risquerions de sombrer dans l'alcoolisme ! - je vais commander des pizzas pour la soirée.

     Celle-ci, après l'apéro et le repas, se poursuit assez tard ; nous parlons "montagne", avec Charles c'est incontournable. Il rêve d'aller faire un voyage au Pérou et à commencé à se documenter pas mal  pour cela. Je souhaite qu'il réalise ce projet, car il faut toujours essayer de concrétiser ses rêves lorsqu'ils ne sont pas chimériques. Si j'en avais la possibilité, je l'accompagnerais bien d'ailleurs !

 

      Les projets font avancer et sont préférables aux souvenirs. C'est en cela que la jeunesse peut être éternelle... ou presque !

 

Fiche technique :

 

Distance : 66 km

Horaire : 3 h 58 '

Moyenne : 16.6 km/h

Altitude départ : 35 m

Altitude arrivée : 5 m

Altitude minimale : 0 m

Altitude maximale : 72 m

Dénivellation : 365 m positive, 380 m négative

Météo : Beau temps, 20° à 28°

 

Lien photographique : http://picasaweb.google.fr/vieuxloup52/TOURDEPROVENCE12PRAMOUSQUIERTOULON

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