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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 09:51

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Le départ de cette petite - mais magnifique - randonnée n'est pas très difficile à trouver. Arrivé aux Taillades depuis Cheval-Blanc, il faut se diriger vers le centre du vieux village et, après la mairie, prendre à gauche le chemin de Badarel et se garer au mieux le long de la route, peu après l'intersection avec le chemin qui mène à la Gorge de Badarel proprement dite, intersection marquée par des panneaux indicateurs.


        Nous étions en petit comité aujourd'hui pour cette visite de l'extrémité occidentale du Petit Lubéron : seulement Francine, Odette, Maurice et moi. Nous prenons donc le chemin, goudronné au départ, en direction de la gorge et, peu après que le bitume ait laissé la place à une piste, nous arrivons à une patte d'oie. Là, nous prenons le petit sentier du milieu, balisé en jaune, qui s'enfonce dans un joli sous-bois, assez humide.

      Le sentier se met assez vite à grimper et, bientôt, nous arrivons à l'entrée de la gorge de Badarel. Après quelques passages dans de petits éboulis, le sentier vient buter contre un escarpement rocheux à l'endroit où la gorge se resserre sensiblement.

       Ce passage vertical haut de 3 mètres environ se surmonte facilement par des échelons scellés dans la roche et un câble fixé à main gauche. Notre petite équipe n'a aucun mal à franchir ce passage et nous continuons ensuite à remonter le fond de la gorge qui, après ce rétrécissement, s'élargit à nouveau. Plus haut, à une intersection d'où l'on a une très belle vue sur le chemin parcouru, nous continuons à grimper sur la gauche mais en gardant toujours un cap parallèle à la direction de la gorge que nous longeons donc au-dessus de sa rive droite pour parvenir sur un plateau à proximité du Crâne du Colombier. Nous poursuivons toujours vers l'est nord-est et, à la cote 492, point culminant du parcours, nous prenons à gauche pour commencer à descendre un agréable sentier en direction du vallon de la Brayette et atteignons, dans un creux, une très jolie petite cédraie.

       Peu après, Maurice nous fait prendre à droite une sente marquée par un cairn qui conduit à une curieuse baume, sorte de tunnel naturel à travers une paroi rocheuse. Cette baume n'est pas indiquée sur la carte et ne porte donc pas de nom que nous connaissions. L'accès à ce tunnel naturel n'est pas très facile : il exige une escalade de 3 ou quatre mètres qui peut mettre certains en difficulté ; Francine, qui a un peu perdu l'habitude de ce genre d'exercice, a dû d'ailleurs s'y employer et utiliser, à la sortie, la main secourable que je luis tendais... Maurice en a d'ailleurs fait de même à son tour !

        Avec des personnes moins aguerries, il est utile et prudent de fixer un bout de corde sur l'arbre qui se trouve à la sortie du passage. Cette précaution sera d'ailleurs encore plus appréciée à la descente !

        La suite ne présente pas de difficultés : on sort au-dessus du petit abrupt rocheux et, pour notre part et comme nous n'avions pas emporté de corde, nous redescendons par un système de petites vires, à droite de la baume dans le sens de la descente, pour en rejoindre faciilement le pied.

 

       De là, nous poursuivons notre chemin en direction du nord et longeons le haut des imposants rochers de Baude - à travers lesquels nous allons remonter plus tard - et, dès que possible, nous prenons un sentier qui descend à gauche pour rejoindre la plaine. Cette sente est chichement balisée en bleu avec, de temps en temps les vagues restes à peine visibles d'un balisage jaune.

       Cheminant à l'estime, nous arrivons bientôt sur un large chemin à peu près plat qui pourrait, si nous le suivions tout le long, nous ramener à notre point de départ.

        Mais ce n'est pas notre but aujourd'hui. Après être allés jeter un coup d'oeil à la source du Boulon, complètement à sec, nous allons faire la pause casse-croûte dans un grand champ orné de très beaux arbres. Il était temps ; il est 13 heures et l'estomac commençait à crier famine !

 

       Ensuite, histoire de digérer, nous revenons un peu sur nos pas et  remontons en direction du cirque formé par les rochers de Baude. Cette remontée est courte mais assez rude ; peu après cependant, la pente s'adoucit, nous redescendons même un peu pour suivre ensuite une longue vire taillée naturellement dans le rocher et marquant la limite entre deux couches de roches. Ce passage, très facile, est spectaculaire et permet de traverser la paroi rocheuse par une montée en pente assez douce jusqu'à ce que le chemin oblique à  auche pour grilmpet en quelques raides lacets jusqu'au col du situé près du sommet du Castellas. Nous grimpons quelques mètres au-dessus du col pour contempler le panorama qui s'étend aun nord et à l'ouest sur une assez grande distance : on treconnaît facilement le Ventoux, les Dentelles de Montmirail et la chaîne des Alpilles.

     De là, il ne nous reste plus qu'à redescendre. Nous atteignons très vite l'intersection à l'entrée amont de la gorge de Badarel et parcourons à nouveau celle-ci à la descente, ce qui offre un point de vue et des sensations différentes.

       Le verrou rocheux est facilement franchi  et, peu de temps après, nous retrouvons nos véhicules. L'affaire a été très rapidement menée ; nous sommes nettement en-deçà du plan de marche qu'avait établi Maurice, puisque nus avons marché trois heures quarante-cinq environ.  Mais il était logiquement parti du principe que nous serions plus nombreux et avec des gens moins entraînés. Dans ce cas, nous aurions mis au moins trois quarts d'heure de plus.

      Comme nous avons le temps, nous en profitons pour aller  visiter le vieux village des Taillades, qui vaut le détour, et faire une petite halte à l'office du tourisme local.

      Au final, une très belle et agréable petite randonnée, à conseiller !

 

Fiche technique :

 

Randonnée pédestre

Massif du Lubéron

 

Distance : 10.4 km

Horaire 4 h 15

Altitude départ : 120 m

Altitude maximale : 492 m

Dénivellation : 704 m positive cumulée

Difficulté : P2, T1 avec courts passages T2.

Matériel : chaussures de marche, petite corde utile pour l'accès à la baume (optionnel)

Carte : IGN au 1 : 25000 n° 3142 OT

 

Période favorable : Toute l'année ; respecter la règlementation estivale, et à éviter par temps de pluie ou de gel.

 

Date du parcours : 12 octobre 2012

Météo : Nuageux à beau, léger vent d'ouest 

Participants : Francine, Odette, Maurice (qui conduisait la randonnée) et Marcel, dans le cadre des sorties de "La Draio", le Groupe de Montagne de Peyrolles-en-Provence.

 

Toponymie :

 

Les Taillades : vient du mot taiado qui signifier "taillée" en provençal, référence aux carrières du villages.

Badarel : du provençal badarèu, belvédère.

 

Lien photographique :

 

https://picasaweb.google.com/vieuxloup52/GORGEDEBADARELROCHERSDEBAUDE121012#

 



        

 

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